Artivism, artivist, artiviste, art contemporain, contemporary art, sonia merazga

Veiled woman into the box

VISUAL ART PERFORMANCE « Veiled woman in the box »

The project aims to push viewers to reflect on the imprisonment of Muslim women in French society, by discriminatory laws and exception made specifically for them, depriving them of their basic right to education for , education and movement. Today political and media hype to the uninhibited some point take action assaulting. Today in France, the country of Human Rights in 2014, these women are scared to go outside. This goes against the republican values of religious freedom, and all philosophical-media campaigns for emancipation and liberation of Muslim women. These lines become locked, ostracized by society and those with the agreement of all their citizens. They are discriminated against in education and employment, the two essential factors in their emancipation. And today they even endure violence from men, non-Muslims, in the deafening silence of feminists. They consider that by accustoming themselves thus, they are responsible for what happens to them. This is not to remember what rape victims were told in the past. As a woman and a feminist, I feel incapable of participating in this violence.

Put a veiled woman in a transparent box, face from view, this is set before this reality: the plight of its women who are forced to choose between their liberty and their faith. This is the shocking, shocking in their certainties. The street as a place of expression is the best way to reach the average citizen and to denounce this silent violence! To rush him, to shock him in his certainties. The curious, indifferent, voyeuristic, embarrassed, contemptuous gazes represent the opinion of French society on this subject. The passer-by is taken hostage by what the media have taught him to decode, but also by the feelings aroused in him by this action, which calls for his emotion and not his formatted reason.

PERFORMANCE ARTISTIQUE VISUEL « FEMME VOILEE DANS LA BOITE »

Le projet a pour but de pousser les spectateurs à une réflexion sur l’enfermement de la femme musulmane dans la société française, par les lois discriminantes et d’exceptions faites spécifiquement pour elles, les privant de leurs droits les plus élémentaires à l’instruction, à l’éducation et à la circulation. Aujourd’hui ce matraquage politico- médiatique a désinhibé certains au point de passer à l’acte en les agressant. Aujourd’hui en France, pays des droits de l’homme, en 2014, ces femmes ont peur de sortir dehors. Ce qui va a l’encontre des valeurs républicaines de liberté religieuse, et de toutes les campagnes philosophico-médiatiques concernant l’émancipation et la libération de la femme musulmane. Celles-ci se retrouvent enfermées, mises à l’écart par la société et ceux avec l’accord de tous leurs concitoyens. Elles subissent des discriminations à l’enseignement et au travail, les deux facteurs essentiels à leur émancipation. Et aujourd’hui elles subissent même la violence des hommes, non musulmans, dans le silence assourdissant des féministes. Celles-ci considérant qu’en s’accoutrant ainsi, elles sont responsables de ce qui leur arrive. Cela n’est pas s’en rappeler ce que l’on disait aux victimes de viol naguère. En tant que femme et féministe, je me sens dans l’incapacité de participer à cette violence.

Mettre une femme voilée dans une boîte transparente, face aux regards des passants, c’est les mettre devant cette réalité : la détresse de ses femmes qu’on oblige à choisir entre leur liberté et leur foi. La rue comme lieux d’expression, est le meilleur moyen pour atteinte le citoyen lambda et pour dénoncer cette violence silencieuse! Le brusquer, le choquer dans ses certitudes. Les regards curieux, indifférents, voyeuristes, gênés, méprisants, représentent bien l’opinion qu’à la société française sur le sujet. Le passant est pris en otage par ce que les médiats lui ont appris à décoder, mais aussi par les sentiments que suscite en lui cette action, qui fait appelle à son émotion et non à sa raison formatée.